Les Dossiers Dresden – Jim Butcher

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En ce dimanche j’ai décidé de ne pas vous embêter avec des livres trop sérieux. J’aimerais vous parler d’une série littéraire qui a marqué ma jeunesse: Les Dossiers Dresden par le talentueux Jim Butcher.

Les dossiers Dresden, dont la parution a commencé en 2010 chez Milady (une édition que j’adore by the way), se composent de 14 livres, entre 300 et 400 pages chacun. Pour les plus découragés, sachez que même les plus livrophobes ont été pris en flagrant délit de « page turning » ;) En voici les raisons :

Tout d’abord le genre de la série est ce que nous pouvons appeler de la Urban Fantasy ; tout est dans le terme : vous prenez Chicago et vous y mettez un magicien détective nommé Harry Dresden.

Monsieur Dresden est un jeune consultant pour la police de Chicago. Quand les affaires dépassent l’entendement, c’est lui qui prend les rennes. Le problème est que ce jeune homme doit concilier son brillant instinct avec les éternels clichés du #consultant #beaumec #solitaire: Une fierté qu’on ne loupe pas, un handicapé des sentiments (sauf quand il tombe amoureux et c’est là où ça devient problématique), et une espèce d’aura qui le conduit toujours dans les pires situations.

Pour les petits antécédents familiaux, ce très cher Harry vient d’une famille composée d’un père magicien de spectacle, d’une sorcière qui décède au moment de l’accouchement lui laissant une amulette étrange pour tout héritage, et d’un demi-frère vampire. A cela vous ajoutez un sorcier mentor qui essaye de faire tenir les meubles et une marraine faë complètement psychopathe.

Avec un patrimoine pareil, autant dire que le déclenchement d’une bonne grosse guerre entre les sorciers et les vampires, et l’aggravation des hostilités avec une partie non négligeable du Conseil étaient dans ses cordes. Mais c’est pour cela qu’on l’aime au fond.

Ce qui m’a marquée dans ces bouquins et qui me marquera toujours, c’est l’écriture assez adulte. Pour prendre un exemple des plus basiques, les dialogues et les quelques scènes de sexes ne font pas l’objet de tabous particuliers. De plus, il y a toujours de façon explicite ou sous-jacente une espèce de cynisme et d’humour que l’on ne comprend qu’à partir d’un certain âge. C’est donc une écriture qui aurait selon moi plusieurs niveaux de lecture. La partie magie n’est pas spectaculaire, on est pas dans un univers à la Tara Duncan (que j’adore aussi mais pour le côté plus teenagers je dirais). L’ensemble est sobre et en même temps capable de vous faire bien rire ou au contraire de vous faire un peu déprimer. Ce personnage est tout le contraire du héros classique: il n’est pas admiré, il n’a pas beaucoup d’amis, il n’a pas un rapport vertueux à la gente féminine, et il n’est pas blindé de pouvoir. C’est un autre atout de ce livre, on a affaire à un personnage avec des travers, accessible en somme.

Je lui mets donc un maximum d’étoiles tout en insistant sur le fait qu’il n’est pas trop tard pour les lire ;)

Julie

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